Suivit de: Appel aux étudiants & professeurs pour la création de collectifs autonomes
Dans ces deux textes, nous faisions un bilan noire de ce que l’on appel la « recherche scientifique » mais que nous préférons appeler, sans se masquer « technoscience ». L’alliance étatisée du regarde osculteur du scientifique avec la maîtrise et l’inventivité technique de l’ingénieur, sous l’oeil gogeunard des managers et autres commerciaux, Le tout formant un réseau de technosctructures (instituts, grands appareillages, universités etc) irriguant les canaux de l’industrie et de l’armée de la fameuse « innovation », le graal de la puissance à l’ère du techno-capitalisme.
Nous y tenions pour responsables les scientifiques eux-mêmes, véritable cerveaux-de-la-bande, et appelions à la création dans le Mordor Universitaire de collectifs autonomes de la puissance et du pouvoir. Sans naïveté, nous pensions, et nous pensons toujours que la critique et la critique en acte ne peut être trop éloigné (et trop près) des centres de pouvoirs modernes, à savoir: les technosctructures elles-mêmes.
Les prises de consciences individuelles et les remords de post-doctorants ou de petits laborentins en début de carrière sont insuffisants à créer quelques choses qui puisse provoquer des ruptures, fécondent en luttes. C’est pourquoi dans le deuxième texte nous parlions de la tension importante entre la stratégies politiques et l’éthique de vie, entre le dégoût poussant à la fuite et l’espoir de voir fleurir des révoltes de hautes intensité remettant tout en cause. Par notre expérience dans les mouvements étudiants de cette décénnie nous mettions en garde contre les voies de garage et les récupérations politiciennes et donnions des pistes pour partir à l’attaque sur des bases où c’est l’organisation qui est au service de la lutte et non l’inverse.
Bonne lecture!
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