Groupe Grothendieck
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Le groupe Grothendieck est composé d’étudiants, de chômeurs, de démissionnaires de l’université. Il publie régulièrement des textes, articles critiques du techno-capitalisme et de la technoscience. Il a déjà sorti un livre, L’Université désintégrée, la recherche grenobloise au service du complexe militaro-industriel (Le monde à l’envers, 2020).
SORTIE DE DEUX LIVRES D’ALEXANDRE GROTHENDIECK
Récoltes et semailles tome I et II (Gallimard 2022) est le magnum opus de Grothendieck, le fruit de toute une vie d’analyse du monde, des relations sociales et des mathématiques. Il pourra paraître déroutant autant aux fans du mathémlaticien de génie qu’au militant techno-critique. C’est que Grothendieck était un personnage entier, chercheur en tout, trouveur en rien. Le coffret est vendu avec un livret de présentation par des auteurs reconnus, notamment Céline Pessis autrice du fameux Survivre et Vivre, critique de la science, naissance de l’écologie (L’Écappée, 2013). Pour celles et ceux qui n’aurait pas les moyens vous pouvez trouver ici une version pdf.
« Allons nous continuer la recherche scientifique? » (éditions du Sandre, 2022) est avant tout une conférence donner par Grothendieck au prestigieux Centre d’Étude et de Recherche en Nucléaire (CERN) en 1972. Dans celle-ci, il revient sur sa vie de chercheur, l’aliénation de ce travail. Puis il dresse un bilan de la recherche scientifique et en tire des conclusions radicales.
Vous pouvez trouver la version audio ainsi que le texte en pdf ici. Cette conférence fait suite à un article sorti dans le n°10 de Survivre et vivre disponible ici.
L’UNIVERSITÉ DÉSINTÉGRÉE, La recherche grenobloise au service du complexe militaro-industriel
Depuis un siècle et demi, Grenoble s’est imposée dans le domaine des hautes technologies grâce à la relation privilégiée qu’entretient l’industrie avec la recherche scientifique locale. Ce « modèle grenoblois », considéré comme une recette miracle de développement économique, a été reproduit dans toutes les régions de France (pôles de compétitivité). Mais cette symbiose implique un troisième acteur plus discret : l’Armée.
A travers le cas de la technopole grenobloise, L’université désintégrée met en lumière les liens inextricables entre enseignement supérieur et Armée.